(ABM FN-Dow Jones) De valutamarkt zal deze week vooral aandacht hebben voor de banencijfers, met name het Amerikaanse banenrapport van vrijdag. Dat stelde Rabobank maandag.

De euro/dollar stond aan het einde van de ochtend 0,1 procent hoger op 1,0573.

"*Zal de banengroei weer boven de 400.000 uitkomen?*" is volgens marktanalist Teeuwe Mevissen van Rabobank de voornaamste vraag voor valutabeleggers. Een sterke banengroei wijst op een sterke economie, en betekent dat de Federal Reserve de rente langer hoog moet houden om de economie en daarmee de inflatie af te remmen.

Het sentiment lijkt niet te worden beïnvloed door het Israëlische grondoffensief dat sinds het weekend is ingezet in de Gaza-strook, aangezien de euro/dollar iets hoger staat dan voor het weekend. Geopolitieke onrust vertaalt zich doorgaans juist in een sterkere dollar.

Ook de rentemarkten vertonen maandag weinig opvallende bewegingen volgens Mevissen. 

Behalve het banenrapport zulllen ook rentebesluiten van centrale banken, waaronder de Federal Reserve en Bank of England, voor beweging kunnen zorgen. 

Rabobank blijft verwachten dat de euro/dollar in de komende drie tot zes maanden tot een niveau rond 1,02 zal dalen, om over 12 maanden weer terug rond 1,05 te komen.

Bas Kooijman van DHF Capital verwacht dat de dollar rond het huidige sterke niveau blijft in de komende maanden, maar dat een daling van de obligatierendementen de koers van de dollar onder druk zal zetten.  

Economisch nieuws is er maandag over de Nederlandse producentenprijzen in september en het producentenvertrouwen in oktober, dat negatief bleef, hoewel iets minder dan een maand eerder. Ook is er een cijfer over het consumentenvertrouwen in de eurozone en een voorlopig Duits inflatiecijfer.

Dinsdag volgt een voorlopig inflatiecijfer voor de eurozone. Ook zijn er later in de week inkoopmanagersindexen voor de industrie uit verschillende regio's.

De Duitse economie bleek in het derde kwartaal licht gekrompen met 0,1 procent. In het tweede kwartaal groeide de Duitse economie juist nog met 0,1 procent, na een pas op de plaats in het eerste kwartaal.

Source: [beleggen.nl](https://www.beleggen.nl/nieuws/783893/Valuta-aandacht-gericht-op-Amerikaanse-banenrapport.aspx)

**17h45. Le Cac 40 perd 0,79% à 7.203,28 points**

C’est la fin de ce Direct. La Bourse de Paris aligne une quatrième séance d’affilée. Le Cac 40 cède encore 0,79% à 7.203,28 points, dans un volume d’échanges de 2,7 milliards d’euros, soit un repli de 2,5% depuis le début de la semaine. Le scénario d’une pause, voire d’une fin très prochaine des hausses de taux d’intérêt, perd de sa force.

Aux Etats-Unis, Jerome Powell, le président de la Fed, se montre inflexible dans sa volonté de ramener l’inflation à l’objectif de 2%, d’autres tours de vis sont donc à prévoir après ce qui se confirme n’être qu’une simple pause en juin. En Europe, l’heure est aussi à l’action. La Banque nationale suisse a relevé son loyer de l’argent à 1,75%, la Banque de Norvège de 50 points de base à 3,75% et la Banque d’Angleterre d’un demi-point également, à 5%. C’est plus que les 25 points de base qui étaient encore généralement évoqués jusqu’à hier, avant la publication de mauvais chiffres de l’inflation au titre du mois de mai.

A l’exception de STMicroelectronics (+0,38%), les techs et valeurs de croissance ont souffert de ce climat de taux qui leur est peu favorable. Worldline a cédé 2,3% tout comme Teleperformance, Capgemini 1,8%. Les banques BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole ont, elles, perdu de 1,8% à 2,3%.

En dehors de l’indice phare, SES-imagotag a été incotable à la baisse avant que la cotation soit suspendue à la mi-journée. Selon le fonds spéculatif Gotham City Research, le numéro un mondial des étiquettes électroniques pour la grande distribution aurait publié, depuis 2020, des états financiers « mensongers, incorrects et déficients ». L’action ne vaudrait pas plus de 15 à 30 euros, soit 80% en dessous du cours actuel au mieux.

**17h24. Michele Bowman, de la Fed, soutient de nouvelles hausses des taux**

La gouverneure de la Réserve fédérale, Michelle Bowman, fait partie des banquiers centraux qui pensent que les taux d’intérêt devront augmenter davantage pour ramener l’inflation à des niveaux acceptables. Michele Bowman est un membre votant du comité de politique monétaire de la banque centrale (FOMC). « J’ai soutenu la décision du FOMC la semaine dernière de maintenir la fourchette cible des taux des fonds fédéraux et de continuer à réduire les avoirs en titres de la Fed ; cependant, je pense que des augmentations supplémentaires des taux directeurs seront nécessaires pour ramener l’inflation à notre cible au fil du temps », a indiqué Michele Bowman dans le cadre de remarques préliminaires à un discours à Cleveland.

**17H10. Boeing perd 2% à New York, son fournisseur Spirit AeroSystems plus de 10%**

Dans les plus fortes baisses à Wall Street ce jeudi, Spirit AeroSystems chute de 11%. Le fournisseur de Boeing annoncé un arrêt de la production de son usine du Kansas, en raison d’un mouvement de grève des employés, qui devrait débuter samedi. L’action de l’avionneur concurrent d’Airbus, perd plus de 2%.

**16h52. La livre turque au plus bas historique**

La banque centrale turque a procédé, en début d'après-midi à sa première hausse de taux depuis 2021. Et quelle hausse ! Elle a porté son taux directeur de 8,5 à 15% pour tenter de combattre l'inflation alors que pendant longtemps le président Recep Tayyip Erdogan a privilégié la croissance économique et les créations d'emploi à la stabilité monétaire. Résultat, l'hyperinflation s'est installée, si bien que Timothy Ash, stratègiste de marché chez BlueBay Asset Management, spécialiste des pays émergents, aurait espéré un mouvement encore plus agressif de la banque centrale turque.

**16h15. Maisons du Monde parmi les plus fortes baisses du SRD**

Maisons du Monde, qui avait ouvert en légère hausse avant de doucement glisser, sous le coup d’une dégradation de recommandation de TP Icap Midcap, qui conseille de vendre, perd maintenant 6%. Le bureau d’analyse financière estime qu’au vu des chiffres de conjoncture du commerce pour mai publiés hier par la Banque de France, les ventes de Maisons du Monde reculeront plus que prévu cette année. Il s’attend à une baisse de 6,5% du chiffre d’affaires cette année, soit davantage que l’année dernière et plus que les anticipations communiquées par l’enseigne d’ameublement.

**15h45. Quatrième repli consécutif à Wall Street**

Wall Street poursuit son repli en ouverture, le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq Composite cédant autour de 0,1%. Jerome Powell doit être auditionné par un comité du Sénat dans le cadre du deuxième volet de son discours semestriel de politique monétaire devant le Congrès.

**15h30.  L’or sous les 1.920 dollars**

Le cours de l’or, tombé sous les 1.920 dollars l’once, évolue actuellement sur des plus bas de trois mois. « A long terme, les achats d'or par les banques centrales pourraient soutenir l'actif », avance Bas Kooijman, dirigeant et gérant chez DHF Capital. Mais à court terme, « le ralentissement de la croissance globale et les conditions économiques difficiles dans certaines régions » pèsent sur la tendance, explique-t-il.

« Les achats par les citoyens chinois pourraient ralentir, car la reprise économique continue d'être plus faible que prévu » là-bas. Mais l’annonce d’un plan de relance par Pékin pourrait changer la donne.

En attendant, « la position faucon des principales banques centrales pourrait continuer à peser sur les actifs qui ne versent pas d'intérêts comme l'or et l'argent. Si la Réserve fédérale américaine a effectivement suspendu ses hausses de taux comme prévu, elle a revu à la hausse ses prévisions de taux maximum. La Banque centrale européenne devrait continuer à relever ses taux lors de ses prochaines réunions. La Banque d'Angleterre a procédé aujourd’hui à un relèvement plus agressif qu’initialement prévu. […] Les investisseurs vondront se tourner vers les actifs sans risque qui offrent des rendements de plus en plus élevés. »

**15h05. Accenture perd plus de 5% en avant-Bourse**

L’action Accenture recule de plus de 5% en avant-Bourse à New York en dépit de résultats trimestriels supérieurs aux attentes au titre du troisième trimestre. La société de conseil a cependant révisé en baisse sa prévision de croissance du chiffre d’affaires dans une fourchette de 8% à 9% pour le quatrième trimestre, contre 8% à 10% précédemment.

**14h50. Les inscriptions au chômage supérieures aux attentes**

Les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont stabilisées à 264.000, se maintenant ainsi au-dessus du seuil des 260.000 pour la troisième semaine consécutive. Le consensus formé par Bloomberg tablait sur une réduction à 259.000 demandes sur la semaine au 17 juin.

**14h35. Wall Street en passe de poursuivre son repli**

La Bourse de New York s’oriente vers une nouvelle séance de baisse ce jeudi après l’avertissement lancé par Jerome Powell sur la future évolution des taux d’intérêt. Les contrats futures sur le S&P 500 cèdent 0,2%. L’indice élargi reste sur trois replis consécutifs, série la plus longue depuis début mai. 

**14h25. Tesla poursuit son recul en avant-Bourse à New York**

Tesla s’inscrit en baisse de plus de 3% en avant-Bourse, après avoir cédé 5,5% la veille. Morgan Stanley a dégradé le titre du fabricant de véhicules électriques de surpondérer à pondération en ligne et ramené son objectif de cours de 250 à 200 dollars. L’analyste auteur de la note estime que l’action est à son prix dans la mesure où le cours actuel a déjà intégré les bénéfices que le groupe pourrait tirer de l’AI. Hier, Barclays avait déjà dégradé l’action. Parmi les analystes retenus par Bloomberg dans le suivi de Tesla, 22 sont à l’achat, 19 à conserver et 8 à vendre.

**13h45. Ocado bondit de plus de 30% à Londres**

Le distributeur en ligne Ocado, également spécialisé dans les logiciels et les robots, a gagné jusqu’à 44% à la Bourse de Londres ce jeudi à la suite d’un article du Times faisant état de « spéculations sur une marque d’intérêt » de la part de grands noms de la tech comme Amazon. Selon cet article, qui ne cite pas de sources, Amazon et plusieurs autres poids-lourds de la tech envisagent de faire une offre valorisant l’action du groupe britannique 800 pence. Le titre est monté jusqu’à 618 pence ce matin, effaçant ainsi ses pertes sur l’année, avant de revenir autour de 563 pence, en hausse de 31,2%. Il signe pour autant la plus forte hausse de l’indice Stoxx 600 des grandes valeurs européennes.

**13H25. La livre sterling rebondit après la décision de la BoE**

La livre sterling reprend 0,3% 1,2810 dollar après la décision de la Banque d’Angleterre de relever son taux repo de 50 points de base à 5%, contre une hausse de 0,25% généralement attendue. Une décision qui intervient au lendemain de la publication des chiffres de l’inflation, qui s’est stabilisée à 8,7% sur un an en mai, alors qu’un ralentissement à 8,4% était espéré, et a accéléré à 7,1% hors alimentation et énergie.

**13h03. Forte hausse des taux de la Banque d'Angleterre**

C’est une surprise, ou une demi-surprise. La Banque d’Angleterre vient de relever ses taux directeurs de 50 points de base alors que, jusqu’à hier, le scénario central était à un simple tour de vis de 25 points de base. Le taux repo passe ainsi à 5%. Les chiffres de l’inflation publiés hier ont manifestement changé la donne. En mai, les prix à la consommation ont augmenté de 8,7% sur un an, comme en avril, alors que le consensus tablait sur un apaisement à 8,4%. Hors alimentation et énergie, il s’agit même d’une nette accélération. L’inflation ressort à 7,1%, contre 6,8% en avril.

**12h25. La mi-séance à Paris**

Les Bourses européennes sont dans le rouge, tandis que les contrats à terme sur les trois grands indices américains sont également orientés à la baisse. La mise en garde de Jerome Powell, hier, devant la Chambre des représentants, sur la nécessité de nouvelles hausses des taux n’est pas une exception. Les banques centrales suisse et norvégienne sont passées à l’acte ce matin avec des resserrements de respectivement 25 et 50 points de base. Confrontée à une inflation plus que persistante, la Banque d’Angleterre doit annoncer sa décision monétaire ce jeudi.

Les valeurs de croissance et cycliques sont de nouveau à la peine. Au niveau européen, les 19 indices sectoriels Stoxx 600 sont en baisse, à commencer par ceux des banques (-1,4%), des voyages-loisirs (1,35%) et de l’automobile (-1,2%).

**11h52. Le fonds spéculatif Gotham City accuse SES-imagotag de « tromperie »… Souvenez-vous Gowex en 2014**

SES-imagotag dans la tourmente. Les opérateurs ont de quoi s’inquiéter après l’attaque en règle du fonds spéculatif Gotham City Research, qui accuse la direction du numéro un mondial des étiquettes électroniques de « tromperie » sur ses comptes, que ce soit en termes de chiffre d’affaires ou de d’excédent brut d’exploitation.

Ce qui n’est pas sans rappeler l’histoire de Lets Gowex, coté en Espagne ainsi que sur Euronext Paris, attaqué lui aussi en 2014 et qui s’était effondré en Bourse pour sa reprise de cotation. Pour Gotham City, le chiffre d’affaires de société spécialisée dans le développement du Wifi dans les villes et les transports n’était réel qu’à hauteur de 10% du montant publié, 90% de l’activité provenant en effet de clients inconnus, voire de Lets Gowex lui-même. Le groupe ne s’en est jamais remis.

**11h35. L’inflation britannique, une anomalie au sein du G7**

L’inflation britannique a atteint 8,7% sur un an en mai et 7,1% hors alimentation et énergie, ce qui fait du Royaume-Uni une « anomalie » au sein du G7 à certains égards, observait Jim Reid, de Deutsche Bank, ce matin. « Par exemple, l’inflation globale dans la zone euro s’est maintenue à ‘seulement’ 6,1% en mai, et si l’on calcule l’inflation américaine sur les mêmes bases que l’Europe, la mesure comparable sur l’inflation globale a désormais ralenti à 2,7% ».

**11h15. La banque centrale de Norvège relève ses taux de 50 points de base**

La Norges Bank a accéléré le rythme de son resserrement monétaire en relevant son taux de dépôt de 50 points de base à 3,75%, procédant ainsi au 11ème relèvement du loyer de l’argent depuis septembre 2021. Si une forte minorité d’économistes anticipaient un tel geste, la plupart tablaient sur une hausse de 25 points de base. La banque centrale norvégienne a prévenu que les taux d’intérêt seront « très probablement à nouveau relevés en août » en raison d’une inflation tenace et de la faiblesse de sa devise.

**10h50. Le marché achète ce que lui vend la Fed, mais…**

Jerome Powell a rappelé hier devant la Chambre des représentants que l’inflation n’est pas maîtrisée et que d’autres hausses de taux seront nécessaires. Pour Craig Erlam, analyste marché sénior chez Oanda, le marché ne croit pas à deux resserrements cette année.

« Pour une fois, les marchés achètent ce que la Fed leur vend et ils évaluent à 70% la probabilité d'un relèvement en juillet. Mais ils pensent que les relèvements s’arrêteront là et que le cycle d'assouplissement va commencer au tournant de l'année. La Fed et les marchés ne sont donc pas tout à fait sur la même longueur d'onde. Les données détermineront probablement si les marchés restent d'accord pour le mois de juillet, car j'imagine qu'il faudra moins de temps pour convaincre les investisseurs que la Fed qu'une nouvelle hausse n'est pas justifiée ».

**10h20. La BNS prévoit d’autres hausses de taux**

La Banque nationale suisse (BNS) a relevé son principal taux directeur de 25 points de base, soit l’ampleur la plus faible depuis le début de son cycle de resserrement monétaire. Elle a également laissé la porte ouverte à d’autres hausses de taux afin de « contrer les pressions inflationnistes ».

La BNS a par ailleurs abaissé ses prévisions d’inflation pour cette année de 2,6% à 2,2%. Elle a cependant « légèrement relevé ses prévisions d’inflation pour l’année prochaine (de 2% à 2,2%) et 2025 (de 2% à 2,1%), ce qui montre que les responsables monétaires sont plus préoccupés qu’auparavant par les perspectives à moyen terme », indique Andrew Kenningham de Capital Economics. Il ajoute que « le président de la BNS, Thomas Jordan, a récemment indiqué que le taux d’intérêt neutre se situait autour de 2%, ce qui suggère que même après le relèvement d’aujourd’hui, la politique monétaire devrait rester offensive ».

**9h55. Le Cac 40 s’enfonce, en baisse de 1,5%**

La Bourse de Paris est clairement ancrée dans le rouge ce jeudi, le Cac 40 abandonnant 1,5%, à 7.156,96 points. La tendance reste plombée par le discours « hawkish » du président de la Réserve fédérale américaine dans le cadre de son audition devant la Chambre des représentants hier, les contrats futures sur indices américains Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq Composite militant pour un nouveau repli à New York. Pour Jerome Powell, les hausses de taux doivent se poursuivre pour contrer une inflation qui reste à des niveaux trop élevés.

**9h32. La Banque nationale suisse relève ses taux directeurs de 25 points de base**

Comme attendu, la Banque nationale suisse (BNS) a relevé d’un quart de point ses taux directeurs. Le loyer de l’argent passe à 1,75%, contre 1,50% précédemment.

Le 10 juin, Thomas Jordan, le président de la banque centrale, avait déclaré au journal suisse SonntagsZeitung : « La lutte contre l'inflation n'est pas encore terminée (…) Nous devons nous assurer de ramener l'inflation sous 2% de manière durable (…) A ce stade, nous ne pouvons pas exclure un nouveau resserrement de la politique monétaire. Nous sommes toujours dans un environnement où l'inflation est trop élevée ».

**9h12. Quatrième séance de baisse d'affilée à Paris**

Après la confirmation par Jerome Powell de son engagement à combattre l’inflation par le biais de nouvelles hausses de taux, la Banque d’Angleterre doit annoncer sa décision monétaire ce jeudi, avec le handicap d’une inflation élevée. Pour l’heure, le Cac 40 perd 1,14%, à 7.178,26 points. Hier, Wall Street a également cédé du terrain.

SES progresse de 4,4% après avoir annoncé la fin des négociations avec son concurrent américain Intelsat en vue d'une fusion. Fin mars dernier, SES et Intelsat avaient indiqué avoir engagé des discussions en vue d'un rapprochement, précisant n'avoir aucune certitude quant à la conclusion d'un accord en ce sens. Un tel mariage aurait notamment dû recevoir la bénédiction de l'Etat luxembourgeois, qui contrôle 33,3% du capital de SES.

Bonjour à toutes et tous. Vous avez été plus nombreux à suivre notre direct mercredi, et nous vous en remercions. C’est reparti pour une nouvelle séance où nous allons encore parler de politique monétaire.

Dans les tout premiers échanges, le Cac 40 perd 1%, à 7.188,50 points.

Source: [Les Echos](https://investir.lesechos.fr/marches-indices/les-points-bourse/direct-bourse-la-seance-du-22-juin-2023-1954759)

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(FR) Suisse, Norvège, Angleterre, les banques centrales à l’action, ce qui n’a pas du tout plu au Cac 40

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Après son rebond de la veille, Wall Street devrait repartir à la baisse mercredi matin suite à la publication d'informations selon lesquelles l'administration américaine envisagerait de limiter les exportations de puces pour l'intelligence artificielle (IA) vers la Chine.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais abandonnent entre 0,1% et 0,4%, annonçant une note de faiblesse à l'ouverture.

D'après le Wall Street Journal, la Maison Blanche aurait d'décidée d'imposer de nouvelles restrictions sur les exportations de semi-conducteurs dédiés à l'IA à destination de la Chine, une décision qui remet au premier plan de vieilles rengaines commerciales et leurs menaces pour l'économie mondiale.

'L'objectif est de freiner la capacité des entreprises chinoises à développer des technologies liées à l'intelligence artificielle', réagit Bas Kooijman, le directeur général de DHF Capital.

'Mais les tensions entre les Etats-Unis et la Chine pourraient à nouveau devenir un facteur de risque accru pour les secteurs des puces et des technologies, et donc pour l'ensemble du marché par voie de conséquence', s'inquiète le gérant d'actifs basé au Luxembourg.

Les valeurs technologiques devraient être les premières à pâtir de ce regain de tensions sino-américaines.

Du côté des semi-conducteurs, Nvidia, qui tire environ 20% de son chiffre d'affaires du marché chinois, est attendu en baisse de plus de 3% à l'ouverture, au même titre qu'AMD (-3% en cotations avant-Bourse).

Apple et Alphabet perdent également du terrain en préouverture.

Dans ce contexte, le marché obligataire retrouve de nouveau son statut de valeur refuge, le rendement des Treasuries à 10 ans revenant en direction de 3,73%.

L'écart de rendement entre le bon à trois mois et l'obligation à 10 ans atteint désormais 1%, amplifiant ainsi l'inversion de la courbe de taux, un phénomène généralement annonciateur d'une récession à venir.

Le repli des rendements ne pénalise pas le dollar, qui remonte de 0,3% face à l'euro.

Les cours du brut faiblissent en attendant la publication, dans le courant de la matinée à Washington, des stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis.

Le baril de Brent recule 0,4% à moins de 72 dollars tandis que celui du brut léger américain (WTI) se replie de 0,5% à 67,4 dollars.

Source: [Zonebourse](https://www.zonebourse.com/cours/indice/DOW-JONES-INDUSTRIAL-4945/actualite/Wall-Street-les-tensions-avec-la-Chine-relancees-avec-l-IA-44214263/)